Madame Sameh Harakati et l'ironie de l'Ambassade de France à Tunis en Tunisie :
Il est évident voir flagrant que les citoyens français qui épousent des femmes de l'étranger ne sont pas grandement considérés par la France. Les lois en place ne permettent effectivement pas chaque français de venir en aide à sa moitié dans l'hypothèse ou celle-ci rencontrerait des difficultés judiciaires.
En tant que français, nous avons le droit de souffrir en silence car notre gouvernement, notre ministère des Affaires Etrangères et notre Ambassade se couvrent derrière des lois qui les autorisent à se dégager de toutes interventions et donc à ne prendre aucune responsabilité.
Nous sommes donc en droit de nous demander à quoi servent-ils ? Et quels sont exactement les motifs de leurs nominations si leurs fonctions ne leurs permettent pas d'aider les conjoints des français à l'étranger ?
Nous savons tous que des négociations officieuses et officielles ont lieux régulièrement lorsqu'il s'agit d'intérêt beaucoup plus important que le sort d'une jeune femme.
Le Ministère des Affaires Etrangères Françaises conseille même de ne pas faire trop de vague pour des faits divers sans intérêt. Nous répondons haut et fort que ces réflexions sont déplacés et que les fonctionnaires qui ne prennent pas à cœur le cauchemar d'une famille à l'étranger n'a rien à faire dans le poste qu'ils occupent et pour lequel ils sont rémunérés par la France.
C'est un scandale pour notre grand pays, la France, de ne pas de soutenir la libération de Sameh Harakati et d'autoriser des fonctionnaires d'état français à utiliser des arguments indigne d'une nation telle que la notre.
Aux yeux de notre chancellerie française, Sameh Harakati peut poursuivre sa souffrance en détention en Tunisie car elle n'est tout simplement que de nationalité tunisienne.
Que fait-on de nos notions des droits de l'homme ?
Nous réclamons par conséquent et avec insistance, un signe concret et favorable de soutien à la libération de Sameh Harakati de la part de notre gouvernement français, de notre Ambassade de France à Tunis et de notre cher président de la république française.
Rédaction de Sophie Leforestier.