LA JUSTICE EN TUNISIE : une parodie de moralité ?
Après de nombreux renvoies du procès pour des divers motifs, le tribunal criminel de Tunis en Tunisie a enfin rendu son verdict dans l'affaire de madame Sameh Harakati.
Cette jeune femme a été condamnée le lundi 19 Novembre 2007 à onze ans de prison ferme ; autant d'attente et de malheur pour subir une peine si scandaleuse et disproportionné.
Nous sommes dans l'obligation de supposé avec certitude que les juges en question, ne se sont même pas donné la peine d'ouvrir le dossier d'accusation.
Y a-t-il eu un jeu de roulette russe ?
Nous restons convaincus et à forte raison que madame Sameh Harakati est victime d'une sanction juridique hors du commun, étant donné la réalité des faits et la peine encouru.
Que se cache derrière cette affaire pour que des juges tunisiens soient plus que sévère que d'ordinaire voir même abusif dans leur décision démesurée ?
Il y a eu la volonté dans ce dossier de privilégier uniquement le témoignage mensonger d'un criminel multi récidiviste pour sanctionner si gravement une honnête personne.
Nous avons étés choqué de constater en fait que la justice Tunisienne est loin d'être un exemple de cohérence lorsqu'il s'agit de ses concitoyens.
Nous sommes même arrivés à nous demander, si à travers cette décision anormale, la Tunisie ne voulait pas sanctionner son mari français ?
En attendant, la vie d'un jeune couple est totalement gâché et remise en question car des juges n'ont fait que du zèle lors de leurs fonctions sans mesurer la gravité de leur ordonnance outrancière.
Avec ce fait divers, l'image de la justice tunisienne a été ternie, le décalage entre la réalité des faits et la sanction pénale dénonce une flagrante iniquité.
Ce jugement si injuste aurait dû présenter des conclusions pertinentes mais surtout impartiale.
Le principe même de la personnalisation des peines n'a pas été respecté, la peine infligé au principal cerveau de l'affaire est la même que pour madame Sameh Harakati.
Un génocide d'injustice ne peut avoir lieu dans un pays qui revendique la démocratie. La publicité autour de ce dossier ne pourra que desservir les intérêts de cette nation, étant donné que des juges n'ont pas su mesurer objectivement les décisions à envisager.
Il est alors évident que nous ne pouvons pas admettre dans cette affaire l'issue paradoxale et révoltante de ce tribunal.
Nous faisons par conséquent appel au Ministère de la justice Tunisienne pour que le verdict inéquitable de se tribunal ne soit pas validé. La Tunisie ne peut pas cautionner cette sanction juridique qui implique la crédibilité même du système judiciaire de ce pays.
Comité de soutien pour la libération de Sameh Harakati