photo de Sameh Harakati enceinte
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Je suis juge et bourreau……..
Je ne souhaite à personne de subir les épreuves de la détention que supporte mon épouse, madame Sameh Harakati.
Avec elle, souffre ma personne, sa famille, la mienne et nos amies.
Tout son entourage doit vivre avec ce cauchemar au quotidien.
Le pire de tout cela est d’être victime de l’incarcération tout en étant innocent des crimes reprochés.
Seulement en lisant certains forums, je m’aperçois que ma chère femme est de nouveau à la merci de quelques âmes peu édulcorées.
Nous avons besoins de soutien, de réconfort, de présence et non de jugement primaire qui ne feront que conforter la place de l’injustice.
De quel droit peut-on se permettre d’avoir des propos si léger sur des faits d’injustice aussi graves ?
Il faut mesurer le poids de chaque mot, les conséquences de chaque phrase et se dire que derrière le commentaire de chaque forum des droits de l’homme, des personnes souffrent réellement et que s’est donc très loin d’être un jeu virtuel.
Cette affaire n’est pas du tout d’ordre politique ou liée au trafic de drogue, s’est uniquement un fait divers qui doit retrouver sa place dans la justice tunisienne.
Nous ne cherchons à nuire à personne, nous souhaitons uniquement obtenir en toute logique la libération de madame Sameh Harakati.
Cette affaire n’est pas qu’une simple histoire, l’avenir de plusieurs personnes est en jeu.
Il n’est pas concevable et acceptable que des individus se permettent de critiquer ouvertement les agissements de ma personne pour défendre et protéger ma chère épouse.
Je suis scandalisé de constater que des internautes se déclarent juges et bourreaux sans avoir un instant, la pensée de se dire qu’ils ne font que nuire directement à notre couple.
Parfois il vaut mieux s’abstenir de commentaire plutôt que de cautionner cet état de fait.
Je mets au défis toutes personnes qui ne se comporteraient pas de la même manière que moi pour soutenir son enfant, son mari, son épouse ou même un ami…………..
La liberté d’expression n’inclue pas la bêtise humaine.
Par contre, je remercie toutes les personnes qui soutiennent et soutiendront notre cause.
« La liberté de Sameh est une question de justice », la phrase a tout un sens car ceci est l’unique intention de toutes nos démarches.
commentaire de Ben-Taieb Farid
Un peu de lumière pour des âmes perdues dont le raisonnement reste à démontrer.
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